Les origines de la crêpe

Pour les mordues d’étymologie, sachez que le mot « crêpe » dérive en fait du latin crispa qui signifie « bouclé » ou « ondulé ».

Pour les amoureux de la cuisine, apprenez que l’on distingue habituellement les crêpes préparées à partir de farine de froment de celles élaborées avec de la farine de sarrasin.
En fait, à ses débuts, la crêpe sucrée était préparée à base de blé noir auquel on ajoutait des œufs, du sucre et des épices comme la cannelle. C’était avant l’utilisation du froment qui était hors de portée des maigres bourses du « petit peuple ».

Précisons que la crêpe de sarrasin, beaucoup plus croustillante, était très répandue en Basse-Bretagne. Elle s'obtenait en battant longuement la pâte « au poing » et se cuisait, sur les deux faces, sur deux tuiles, pierres ou biligs en fonte. Très difficile à manier, car trop friable, les crêperies l’ont quasi abandonné.

Quelle est donc la bonne recette pour obtenir une bonne pâte à crêpes ?
Pour être franc, tout dépend de l’endroit où vous vous trouvez. De nos jours, les ingrédients généralement utilisés pour la pâte à crêpe sont la farine de froment, des œufs, du lait et du sucre vanillé. Dans certaines régions, la pâte est coupée avec de la farine de sarrasin, voire même faite qu’à partir de celle-ci ; les crêpes, plus brunes, sont alors très cassantes. Dans le Nord-Pas-de-Calais la coutume est d’incorporer de la bière dans la pâte. Certains y mettent même du cidre…
Mais peu importe le mode de fabrication, gardez-vous la dernière crêpe, plus petite, plus épaisse et plus sucrée, que l’on dénomme traditionnellement galichon ; un régal.

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